01/01/2013

Confessions : Anxiolytique et Béta-bloquant

Anxiolytique et Bêta-bloquant

Je termine l'année 2012 sur une belle note, une des plus belles : tu es sensible, extrêmement sensible!
L'ironie du sort c'est un médecin qui me l'a dit, un confrère, un maitre... et je ne suis pô l'élève studieuse qui le regarde avec de gros yeux avides de savoir... j'étais la patiente meurtrie qui le supplie de lui enlever cette tare qui la tue à petit feu.

J'avais fait plusieurs vœux pour 2012, des résolutions et des plans féériques, j'avais essayé de tracer pour mon année un chemin merveilleux, du succès, des fêtes, des sourires, un bonheur! Et aujourd'hui j'ai perdu quelque part sur mon chemin le parchemin sur lequel j'ai écrit mes souhaits... je l'ai perdu et le vent l'a emporté loin de moi!

A quoi bon de faire des vœux?
A quoi bon se souhaiter une bonne année si on ne sait pas ce qui nous attend?
A quoi bon si à la fin de l'année on se retrouve avec un anxiolytique et des bêta-bloquants à son chevet?
Rien!
Rien!
Rien!

 
Mais je sais qu'au fond de moi, j'aime la vie, j'aime l'amour qui me laisse rêver, j'aime la Lune qui me fait oublier que mes pieds sont sur Terre, j'aime mon regard qui s'extasie à la vue d'un crépuscule et qui devine son départ et attend son retour... J'aime!
Pour 2013 j'enlèverai mes souliers et marcherai sur du gazon en souriant, en oubliant que mon âme a perdu sa légèreté!
Pour 2013 je verserai des larmes, je laverai mes peines et laisserai ma voix retentir hors de mon corps et retentir dans l'horizon de ma vie.
Pour 2013 je laisserai la vie comme à son habitude me surprendre, me taquiner, m'offrir beaucoup de peines et des moments inoubliables, j'attendrai de voir la petite fleur blanche qui éclore en haut d'une montagne aride!
Pour 2013 je ne souhaite plus grande chose... j'attends de vivre avec mon anxiolytique et mon bêta-bloquant...


Bonne année à vous tous... Belles et heureuses journées à vous tous...
Belle année à toi le passager furtif, l'homme qui a quitté ma vie mais que je ne laisse pô partir... patate!

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