23/11/2011

Histoire : Sous la douche... elle se suicide...

Sous la douche... elle se suicide...

Un flot d'eau coule sur ses courbes, elle aime ce moment de totale harmonie, personne ne vient la déranger, elle laisse divaguer son esprit. Elle adore ce jet qui vient la soulager, un instinct fœtal.

Elle entend des pas, il est rentré, elle sursaute. Elle s'assure que la porte de la salle de bain est fermée à clé. Vivre dans l'angoisse la rend totalement folle. Cela fait plusieurs semaines qu'elle n'entend de lui que des pas, un souffle, une voix... et à chaque fois elle se souvient de sa présence et la peur lui noue l'estomac.
Séparés, vivant sous le même toit, elle ne veut pô céder! Elle ne quitterait pô sa maison... elle ne quitterait pô la vie qu'elle avait construit, elle ne baisserait pô les bras! Pô cette fois-ci...
L’eau lui chatouille les paupières, se mélange aux gouttes salées qui émergent de ses yeux, elle pleure sa rage, elle devient folle. Un flot d'émotions bouillonne en elle, son cœur bat si fort... ses mains tremblent... elle n'en peut plus de vivre ainsi, tourmentée, déchirée entre son instinct de survie et son acharnement à tout régler.
 
Il y a quelques semaines, un soir assez calme, elle a perdu le contrôle sur sa vie, leur vie commune, et elle a vu de ses propres yeux un monstre, un homme avec qui elle a partagé son lit. Elle connaissait sa face cachée, le démon en lui, mais elle n'aurait jamais soupçonné que derrière tous les sourires qu'elle avait reçu une telle haine pouvait se cacher!
Tout  se serait passé normalement, une querelle conjugale, des mots trop cruels, un froid glacial puis on se remet ensemble... oui tout se serait passé normalement s'il ne l'avait pô menacée... de mort!


L'eau lui brûle la peau, mais elle ne ressent plus rien. Elle est déjà morte, ou le sera dans quelques jours! La fatigue et l'insomnie troublent ses réflexions...


Elle ne dort plus la nuit, elle imagine qu'il va venir lui planter un couteau en plein cœur, l'insécurité lui fait perdre la tête, elle est devenue paranoïaque, elle a même caché tous les ustensiles tranchants de la maison! Elle le connaît assez bien, s'il dit quelque chose il le fait...


Elle ferme le robinet, l'eau ruisselle sur ses courbes et quitte définitivement son corps, quelques gouttes froides viennent irriter sa peau. Immobile, des frissons la secouent gentiment, elle décide de se suicider... à sa manière…

Sans prendre de serviette, elle ouvre la porte, se dirige vers l'endroit où elle a caché les couteaux et prend le plus grand. Sur la pointe des pieds elle pénètre dans la chambre, il dort paisiblement, elle s'approche sans faire de bruit, s'arrête pour contempler ce corps. Elle lève la main et plante le couteau dans sa gorge... elle le tue...

21/11/2011

GRAND CONCOURS VIDEO SCORP

 Souvenirs... Souvenirs!!!

Il y a une année (un peu moins) j'ai été harcelée par mon amie (cc à toi Mariem) pour un concours. Je l'ai à peine écouté au début... bon quoi ce n'est pô comme si je n'avais rien de plus intéressant à faire! Puis à force de me le répéter et de me dire que je devais tenter ma chance j'ai commencé à y songer sérieusement. Première chose à faire était de m'informer sur ce concours! Alors en tant que bonne internaute j'avais ouvert mon facebook et cherché la page correspondante (la page de cette année ). Ahhh oui ça se passe à la fac donc! Et c'est organisé par l'ASSOCIA MED... de plus en plus intéressant... et il y a un prix à gagner... bon j'avais décidé de tenter ma chance! Je n'avais rien à perdre de toute façon!

Mon point fort c'était l'écriture... un peu de rimes par ci... un peu de rimes par là et hop le tour était joué! Un joli poème prêt à être récité dans une vidéo! Cela ne m'avait pô pris beaucoup de temps juste une journée et ma vidéo était prête à être envoyée... File sent!

Quelques jours plus tard il y a eu la célébration de la Journée Mondiale Des Droits de l'Homme et la projection de toutes les vidéos... un jury... une foule immense à l'amphi... non je ne risquais pô de gagner... je l'avais préparé en une journée... c'était impossible!
On avait projeté mon mini chef d'œuvre... oh ce que je déteste ma voix... oh mais on m'applaudit! La fille de devant avait dit qu'elle adorait... délibération... le second prix!!!

Bref que des souvenirs...

Alors cher ami, si tu as une idée... ne serait-ce qu'une toute petite idée... tente ta chance!!! Et puis cette année c'est international! Ouiiiii INTERNATIONAL!!! Et en plus il y a un magnifique prix à gagner... tiens toi droit... un CAMÉSCOPE... oui oui... sur la tête de ma mère!

Pour plus d'info il y a la page facebook
par ici où tu vas trouver tous les détails nécessaires pour y participer!


FMTiens FMTiennes... à vos vidéos!

19/11/2011

Délire Morale : Je souris... et je t'arrache le coeur!


Je souris... et je t'arrache le cœur!

Je te regarde droit dans les yeux, ne peux-tu pô la fermer? Ah tu ne me connais pô... quand je m'énerve je perds mon humanité!
J’essaie de me calmer... mais ta voix, tes mots... par pitié! Ne tiens-tu pô à ta vie?
Le monde disparait, plus rien n'existe autour de moi... sauf toi! Une silhouette entourée d'un rayon rouge sang... la colère.
Arrête s'il te plait, je ne peux pô me contrôler! 

Trop tard... la bête est déjà réveillée!
Yeux grands ouverts... le souffle m'arrachant les cotes... ma main s'envole en ta direction... tu finis par terre! Première victoire... pô la dernière!
Puis le pied suit... je sens les courbes de ton corps s'affaisser suite aux baisers mortels que tu reçois!
Encore une... deux! Ah la satisfaction!
Mais je n'ai pô fini...
J'adore tes cheveux... je n'aime pô les caresser... je préfère les tirer! Et tu suis mon mouvement... ton corps presque inerte laisse derrière lui les traces de ton liquide rouge en un fin liseré... je t'attacherai bien les mains avec!

J’en ai marre de tes cheveux... fais gaffe je vais laisser échapper ta tête... oups un gros caillou... je le savais!
Pourquoi tu cries si fort! Ce n'était qu'un bobo...un petit trou dans ton cerveau!
Ferme-la! Je t'ai dit de la fermer depuis le début... mais pourquoi tu ne m'écoutes pô!
Un bâton... tu l'as bien cherché! Viens on va jouer un peu!

Ta cruauté m'a fait saigner durant des années! Tu mérites ce que je te fais et je ne vais m'arrêter!
Mon dos tu l'as brisé... un coup sur le tien! Ce bâton je l'aime ! il venge tout ce dont tu m'as fait!
Deuxième, troisième... tu ne respires plus? J’ai arrêté de respirer depuis mon enfance! Je ne suis pô morte pour autant!
Cruelle? Moi? J’ai tout hérité! Devine de qui!
Cela ne me suffit pô... tu dois partir... disparaitre... à la tronçonneuse!

Je te coupe en deux ou en quatre? Je te laisse choisir... comme tu m'as laissé le choix! Le mal ou le pire?
Bon je te coupe en deux!
Je cherche ton cœur... qui ne doit pô exister!
La scie s'approche... pourquoi tu regardes ailleurs! Regarde-moi dans les yeux comme tu aimes tant le faire!
Le sang gicle... partout... une fontaine de vie... comme celle que tu as pourrie!
Ton cœur doit battre comme un fou... il va surement s'arrêter dans quelques instants... mais pour l'instant je profite de ma satisfaction... je viens de te tuer... je viens de naitre...
je cherche bien de mes mains ton cœur... je le trouve enfin... je l'arrache avec plaisir... le lève si haut... il cache le soleil...
je souris...

14/11/2011

Délire Morale : سيدتي: أستحق، لأنك سيدتي، أستحق الحياة.

على هذه الأرض ما يستحق الحياة

Un soir d'été assez singulier, des mots sont venus s'écraser contre une âme avide de toi.
Habituée, je n'en peux plus à présent...

Je meurs à chaque instant, mon oreille se suicide à chaque note qui finit sa danse dans ses temples désertés...
Pourquoi? De tous les poètes sur terre il en a fallu que cela soit toi, avec lui!
Il m'est interdit de l'écouter, d'apprécier, de voyager avec ces merveilles sans échouer à chaque fois entre des bras, les tiens...

La haine n'a pô trouvé chemin à mon cœur, mais je te déteste déjà pour tout ce que tu as prononcé.
Tes mots?! Je les ai oubliés... mais lui je ne peux l'ignorer!

Penses-tu à ce carnage que tu as fait?

Finalement je réponds avec les mêmes mots...


محمود درويش ‎: لا أنام لأحلم، بل أنام لأنساك


10/11/2011

Délire Morale : Un soir... Un fondant

Un soir... Un fondant...

Il y a des soirées ainsi, une petite fille qui s'ennuie, une savoureuse qui se proclame amoureuse.
Il y a des soirs où le monde n'a plus droit d'exister. Le temps ne doit plus venir la taquiner. La Terre n'existe plus sous ses pieds.

Il y a des nuits où le plaisir d'une solitude rime avec lassitude, où le délice des lettres s'enfuient avec le bien être et où un bain chaud ne suffit pô pour relever le moral si haut.

A ces moments là un seul remède est conseillé. Lève toi fruit endiablé et prépare un bon fondant raffiné.


Chocolat brulant vient balayer comme un volcan enragé tous les maux fatigués. Une coulée de lave disparait entre des lèvres enflammées.

Oh l'extase... le plaisir éternel tétanisant tous les sens, assassinant toutes les pensées, poussant les larmes à rendre les armes.
Il y a des délices dans la vie...





Ps: j'en ai mangé trois... un orgasme...

08/11/2011

Histoire : Aujourd'hui, j'ai perdu mon Chéri (2)


Aujourd'hui j'ai perdu mon Chéri (2)

Journal mon doux journal... Hier je t'ai parlé de la photo, et j'ai laissé mes sens faire une jolie fugue vers un passé proche, très proche!

Aujourd'hui j'ai les doigts tout rouges... non ils ne sont pô timides... tu t'attendais surement à ce que je te dise que je les ai trempés dans du sang... C'est juste que j'ai un joli vernis rouge... femme fatale? Un jour je te parlerai de ma théorie...

Aujourd'hui ma confession sera plus longue qu'hier... prépares toi au décalage, imminent!

J'errais comme à mon habitude sur la toile, maudite toile! Et une photo m'a interpellé. Oui c'est toujours une histoire de photo... c'est faux! Bref je voulais l'agrandir parce que le jeu de lumière/ombre m'a plu, et je suis tombée sur un blog! Et quel blog! A vrai dire j'étais surprise parce que je lisais... de ligne en ligne, de mot en mot je sentais une euphorie envahir tous mes sens! J’étais envoutée par les écrits, la beauté du mot, la sensibilité du verbe, la franchise des photos! J'étais sous le charme... Je suis passée d'un état de latence cérébrale à une rafale de spasme dans ma tête!

Qui aurait cru qu'un jour je lirais les aventures d'un coureur de jupons et que cela me plaise... Oui cet homme est juste divin! Il a su parler des femmes, de l'amour, du sexe à la Shakespeare... Comment fait-il pour rendre des mots vulgaires si magnifiques? C'est ça la magie non?

Mon tendre amant. Lorsque tu t'endors dans nos draps déraisonnables, je pourrais passer une demi-vie à te regarder. 
C'est beau, n'est-ce pô?

Mon chéri... Tu t'en doutais mon cher journal, tu savais que j'allais parler de lui... et comment ne pô penser à lui devant de si beaux textes... J'ai eu le maudit réflexe de partager avec lui ce que je lis... comme il y a quelques temps, un passé pô très lointain! Tu sais ce luxe d'avoir quelqu'un sensible à de telles beautés, quelqu'un qui sait parler aux mots et à qui les mots parlent, mon autre moi! Je sais qu'il boira chaque syllabe et qu'il enlacera chaque lettre... il prendra un temps de réflexion, puis discutera du style, et sombrera dans des exclamations orgasmiques pour finalement me parler du texte comme il le voit... il déviera pour me parler à moi de moi... pour écrire ses propres mots qui se faufileront entre ses lèvres pour venir réveiller les miens... on échangera nos propres louanges... Pour finir par briser les murs du tabou dans un cadre poétique où la rime laissera place à un silence d'émois... 
Puis la réalité vient me fouetter amèrement...Je n'ai personne avec qui partager!

J'ai soupiré... Il est juste pô là... mais si présent avec moi... et j'ai continué à lire... à m'étonner à chaque virgule... Cet homme ressemble au mien... tous les deux sont poètes et amoureux de Vénus, prêt à parcourir les Terres interdites pour lui offrir un frisson...
Malgré les articles qui peuvent choquer plus qu'une, j'ai su lire un respect envers le corps féminin, une adoration presque mythique...j'ai continué à m'extasier, totalement prise par des mots qui se présentent à moi jusqu'à...

Les hommes ne savent pas rompre.

Ils ne savent pas dire les choses franchement.
Ils ne savent pas mettre un terme sans retour.
Ils se gardent souvent une possibilité de revenir.
Ils ne savent pas ne pas blesser.
La nuit efface leurs idées de la journée précédente et ils peuvent être déconcertants en chauds/froids ou froids/chauds successifs.
[...]
Le blackout, des jours/semaines de silence radio. Ne pas verbaliser, et donc ne pas permettre de faire le deuil de la relation. Les phases de la rupture sont toujours les mêmes : déni, colère, marchandage, tristesse, acceptation. Si la rupture n'est pas verbalisée, l'amante ne peut pas entamer ce cycle de conscientisation puis de reconstruction.
[...]
J'ai du mal à comprendre combien de fois une femme peut supporter un refus, et comment elle idéalise une histoire quand le temps efface les traces du passé, du réel, au point que tout souvenir devient "idéal".

Aujourd'hui, j'ai perdu mon Chéri...

Cher journal... un jour j'ai été aimée... un jour j'ai été quittée... Tout ceci n'a pô d'importance... Un jour j'ai dévoilé ma vraie pensée... Un jour j'ai été trahie... Tout ceci n'a pô d'importance... mais aujourd'hui je lis toute seule... et je suis déroutée!

À Dieu


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Ps: toutes les citations sont issues d'un blog, si vous êtes pudiques ne le cherchez pô!

07/11/2011

Histoire : Aujourd'hui, j'ai perdu mon Chéri (1)

Aujourd'hui, j'ai perdu mon Chéri (1)

Journal, mon doux journal! Je reprends encore une fois mon stylo pour me confier à toi. Je m'excuse de cette absence. Je n'avais pô beaucoup de choses à raconter, ou plutôt j'évitais de t'en parler. Mais ce soir je viens te révéler un secret qui pèse sur mon petit cœur fatigué.

Il y a quelques temps je faisais défiler comme à mon habitude des photos sur la toile, rien d'important me dirais tu! Oui en effet rien d'important! Des photos satiriques, des caricatures, de quoi passer un temps assez las. Puis subitement j'étais prise de court! Au moment où je m'y attendais le moins une jolie photographie jaillit de nulle part...je te la décris : un homme en costume jouant d'une contrebasse. Banal? Oui à première vue! Sauf que sa contrebasse était une femme dont le dos est parcouru par des cordes. L'homme tenait l'arche d'une main et enlacé la femme de l'autre. Ils étaient en parfaite harmonie. Oh si tu la voyais! Elle posait sa tête, soumise et calme sur l'épaule du musicien.
Tu me connais assez! Une telle photo me bouleverse facilement! Mais le bémol, mon cher journal, n'est pô là... dès que j'ai aperçu la photo j'ai arrêté de la voir... les courbes de la femme, les mains de l'homme ont disparu pour laisser place à mon chéri... Je l'ai vu contempler cette œuvre, pencher la tête un peu à côté, le regard totalement perdu, mordre un peu sa lèvre inférieure, se concentrer sur chaque détail, mettre sa main devant sa bouche pour finalement inhaler tout l'air qui l'entoure et laisser un long soupir lui échapper... je le connais assez? Non ce n'est vraiment pô ça! Je l'aime assez!
Puis dans un geste furtif j'ai fait défiler les photos encore une fois...
À suivre... demain!

06/11/2011

Confessions : Pourquoi?


Pourquoi?

Pourquoi la terre est-elle ronde? Je ne sais pô et je ne cherche pô à savoir! Pourquoi je pose donc la question? C'était juste une simple constatation, une façon de passer le temps entre moi et mon cerveau! Une question qui nécessite une réflexion intense mais ne requiert que quelques synapses éparpillés dans ma substance blanche...

Pourquoi...? Ce mot se répète sans cesse dans ma tête. Pourquoi suis-je intelligente? J’aurais bien aimé être débile, superficielle, limite conne! Au moins j'arrêterai de poser des questions qui requièrent un certain QI et qui en plus pourrissent ma vie!

Pourquoi...? Au fil des années j'ai élaboré un système de défense : j'ai remplacé mon fameux pourquoi par un autre fameux " à quoi cela sert... ça ne sert finalement à rien! " et depuis ce jour je suis devenue un zombie assez heureux... Je survole toutes les interrogations vitales assez furtivement. Je tourne le dos. Je vous assure que c'est assez efficace!

Pourquoi...? Finalement même avec mon système je ne peux pô m'empêcher de me demander. Pourquoi suis-je si perfectionniste? Devant une pile de taches interminables....Pourquoi ne puis-je pô faire confiance aux gens? Bon pour cette question j'ai eu dernièrement une réponse... Pourquoi suis-je si têtue? Devant un conflit qui me fait perdre du temps...et la liste est assez longue!

Pourquoi...? Parfois je trouve une réponse sans même poser la question (comme par ici.) Comment est-ce possible me diriez vous? Je ne sais pô à vrai dire! Pourquoi suis-je si irrationnelle? Bah parce que je suis une femme! Oui c'est une réponse valable à la plupart de mes questions, comme un joker!

Pourquoi...? Foutaise! J’ai mis mes pourquoi de coté parce que je me suis rendue compte que les réponses viendront à temps...

01/11/2011

Voyage : Espoir Enfantin

Espoir Enfantin

Elle court derrière ce doux papillon, une joie d'enfance. Elle court à en perdre le souffle et son rire remplit tout l'air autour d'elle. Elle peut désormais le rattraper mais ne veut pô, tout le plaisir est dans cette petite course! Elle voit subitement le monde si immense, comme elle le voyait enfant! Une simple escapade, du pur bonheur!

Elle s'est égarée il y quelques temps entre un sourire forcé et un délire inapproprié, et depuis elle ne s'est plus retrouvée. Prenant une route et ne se retournant jamais... Sa dignité ne lui permettait pô, ou plutôt sa peur!

Le papillon s'est envolé si haut, elle lève la tête et offre sa peau à un soleil riant de sa joie, et commence à tourner autour d'elle et laisse sa robe s'envoler... Elle n'appartient plus à cette Terre, elle part déjà vers les rayons qui lui réchauffent le cœur... puis elle s'écroule.

La dernière fois où elle s'est laissée aller à gouter son amertume, le désespoir lui a fondu le cœur. Qui était-elle au juste? Elle ne se reconnaissait plus. Elle avait beaucoup de repères, tellement de repères qu'elle ne savait plus où tournait la tête! Et puis tout s'est dissipé d'un coup, et elle s'est écroulée dans la foulée.

Elle respire à pleins poumons, les rayons solaires lui piquent les yeux mais rien ne peut l'empêcher de continuer sa course avec le petit insecte même avec le regard. Elle le voit se poser sur une jolie fleur, elle se lève et décide de les rejoindre, elle ne peut pô rater une si belle étreinte, un joli amour!

Elle avait un amour qui lui remplissait toute sa vie... une foi inébranlable et une divinité qui la protégeait de tout, un exil doux qui l'accueillait à tout moment, un endroit où elle pleurait et où ses larmes lui lavaient la conscience. Elle n’avait qu’à lever les yeux et implorer le Pardon… Puis un jour elle a détourné son regard vers une futilité, elle a essayé de trouver un sens à sa vie... une idée idiote! Elle est devenue une machine d'autodestruction... plus d'ambitions, ne croit plus en rien et vit juste pour survivre.

Silencieusement elle admire la jolie fleur bercer son ami, une harmonie qu'on rencontre qu'en nature. Elle s'est sentie apaisée et avait peur de perturber ce joli tableau par un geste maladroit. Ses yeux scintillent imbibant son âme avec de jolies couleurs et un doux espoir.