Le téléphone pleure...
Rien... personne! Ça m'aurait étonné d'entendre une voix... la voix... ta voix! A vrai dire ça m'aurait bouleversé, m'aurait fait perdre ma voix et aurait, peut être, fait couler une larme... ou deux... ou un flot!
Je m'interdis d'appeler... de t'appeler... mais parfois je faiblis... parfois j'ai besoin de savoir que tu existes encore... parfois j'ai une boule de tendresse, de passion, de tristesse, de nostalgie de tout ce que je peux décrire qui me poussent à te dire, sans parler, que je t'aime encore plus fort!
Quelle soumise! Moi soumise? Oui pourquoi pô! Quand on aime on se sacrifie n'est-ce pô? Que des foutaises!
Parfois je me dis que cette fois j'appelle pour insulter... une minute où je briserai tous mes principes, toute ma politesse et surtout mon éducation impeccable pour me sentir mieux après... pour t'offrir finalement les mots que tu mérites... pour calmer mes esprits... mais je ne peux pô!
Trop naïve... naïve? Non juste blessée... C'est ça l'amour? Que des foutaises!
Je prends le maudit téléphone... il me rappelle des mots si sincères... une respiration... un chuchotement... et maintenant il est muet! J'ai envie de le casser...
Tout me manque... tu me manques... Quelle conne! Soumise... et naïve! Qui suis-je? Amoureuse? Que des foutaises...
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